2007-07-17

Au-delà du PSP et de Montebello : il nous faut rompre avec le capitalisme



Au-delà des pourparlers des exploiteurs sur le PSP, sorte de projet soumission-profits, et des appels à se mobiliser à Montebello avec l'assurance d'une sécurité répressive accrue, il m'apparaissait important de réaffirmer la nécessaire rupture active avec le capitalisme et d'appeler à notre réflexion commune d'exploitéEs pour la destruction de ce système d'exploitation

Parce que sous les figures de Bush, Harper et Calderon, c’est un système continental qui se vit, qui se poursuit à tous les jours, qui nous exploite, qui nous réprime, qui dévaste la vie en général. Ce système continental est un point central du système capitaliste mondial. Ce monde structuré globalement est oligarchique, dominé par les intérêts privés de quelques capitalistes, peu nombreux, qui gouvernent nos vies à chaque instant. Du travail comme exploitation à la consommation, leurs profits se maximisent. Leur croissance est exponentielle. Leur pouvoir l’est tout autant. Même les manifestations anticapitalistes dans le cadre de leurs événements sont encerclées, régulées, par les États, leurs armées et leurs polices, qui règlent la cadence de notre répression, qui surveillent, conservent et reproduisent leur sécurité et leur prospérité (d’où entre autres le PSP, Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité, voir entre autres http://www.psp-spp.com/

pour une information critique concernant ce projet d’intensification de la répression et de l’exploitation). Continuer à nous présenter là où ils nous attendent, c’est perdre à tout coup malgré les minces gains sous forme de mesures sociales qu’ils accordent sous la pression exercée par nos luttes.

La vitesse imposée à nos vies par le capitalisme, par l’urgence de travailler, par nos besoins dépendants, nous conduit assurément vers notre asservissement. Avant qu’ils aient tout détruit, il nous faudra rompre. Mais comment pouvons-nous envisager collectivement et globalement cette rupture ? Comment réimposer notre présence, notre pouvoir, nos solidarités ? Comment affirmer nos vies contre leur domination ? Comment en finir avec le capitalisme ?



2007-07-07

De la volonté de puissance, de la volupté de l'Eros, de l'histoire...

Parce que nous avons confronté la domination, l'exploitation, le viol... la contrainte, nous sommes imprégnéEs d'un désir puissant de souveraineté, d'exister, de rompre avec les déterminations qui nous minent.

Nous pourrions en mourir, en continuer les intimes souffrances ou nous faire violence destructrice et autodestructrice (ou bien, ou bien)... , mais parce que nous nous rebellons contre l'autorité qui dévaste, nous affrontons, nous rompons, nous nous affirmons. Nous confrontons les contrôles. Nous vivons d'insoumission.

Nous sommes transiEs et dépasséEs par l'intime de la volonté de puissance, par le vouloir-vivre, par le désir/plaisir sauvage d'exister, par l'exaltation de la vie. Nous faisons corps avec la vitalité de l'univers qui nous traverse. La dionysie nous habite.

Poésie de la survivance, poésie vivante de la sur-vivance, du plein de vie qui s'exprime, qui s'affirme

Extase de l'existence

Tréfonds charnel, corporel, de l'intensité extériorisée, incarnée, matérialisée

Affirmation toujours ultime de la vie

Danse des étoiles scintillantes, des aurores...

L'univers nous transit : nous faisons corps avec ses pulsations les plus profondes

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Nous sommes comme les enfants rebelles de Nietzsche
Nous luttons et nous affirmons même contre lui.
Nous voulons la volonté de puissance commune.
Nous souhaitons nous libérer même de nos egos.

Il s'affirmait comme un ego aristocratique.
Nous voulons et affirmons le communisme de l'exaltation, de l'intensité, de la souveraine et collective/universelle volonté, de la création.

Volupté érotique, volupté de l'Eros général, volonté d'un amour sans contraintes

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Des univers, des imaginaires, des désirs, des plaisirs, des formes de vie libérantes... s'expriment en positif, en création qui se veut dépassement. C'est la partie affirmative de la dialectique historique. Cette partie de la vie tente d'aller au-delà des contraintes, des déterminations, de la domination multiforme, de les abolir.

Cette vie nous inspire la volonté d'abolir ce qui nous mine.

Dialectique/histoire : histoire de ruptures, histoire de création


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La dialectique n'est pas ici pensée et vécue comme téléologie forcenée et assurée des fins qui seraient dictées à l'avance, mais comme mouvement de l'histoire qui se fait et qui se fera possiblement éternellement peu importe les formes de vie ou de non-vie qui y subsisteront.

2007-07-01

Refonder l'histoire humaine ?

L’histoire humaine s’est vidée de ce qui la transcende. Nous sommes en manque de cet idéal et de cet amour qui nous portent, qui nous font vivre, qui se créent, qui créent. Nous ne retrouvons que des sens parcellaires qui souvent nous isolent. Dans le monde s’est répandue la froide terreur du capitalisme marchand, financier… Les valeurs d’individualisme, de l’homme qui se fait seul, de la sécurité administrative, de la contrainte opérationnelle, pragmatique, ''efficace''… ont remplacé tout ce qui faisait les univers de transcendance de ceux/celles qui nous ont précédé. Nous sommes plus libres et en même temps nous sommes contraintEs à la liberté qui souvent s’épuise en solitude, en égocentrisme, à une liberté qui n’est trop souvent qu’un solipsisme qui nous enferme.

Les egos se font violence.

Comment aujourd’hui refonder des univers de vie et de sens qui nous unissent, mais sans s'encager dans les institutions de la domination (l’entreprise, l’État, l’Église…) ?

Cette démarche de création est aussi mienne.