2007-12-29

état de guerre et affection armée

Cet empire américain et occidental se bute selon ses dires et volontés à un terrorisme islamiste : un terrorisme islamiste qui répond à ses attaques, agressions, impérialistes. Durant les dernières années de la guerre froide entre l'impérialisme américain et l'impérialisme de l'URSS, les USA ont armé les islamistes dans les pays arabes pour contrer l'ennemi bolchevique. Avec la fin de l'URSS bolchevique et de ses pays satellites, le terrorisme de l'Islam est combattu comme ennemi principal. C'est un ennemi que l'impérialisme yankee a plus que n'importe qui contribué à forger, même selon les affirmations d'ex-agents de la CIA (voir la série CIA/guerres secrètes d'Arte disponible sur dailymotion. com). Les États-Unis et les puissances qui les appuient ont rendu les populations mondiales et particulièrement dans ce cas arabes prisonniers/prisonnières de leurs conflits meurtriers. Leur légitimié libérale/démocratique n'est évidemment qu'un paravent de légitimation d'un capitalisme de tendance de plus en plus totalitaire qui ne saurait encourager la liberté et l'égalité des individuEs et des communautés du monde, qui est plutôt une entreprise de destruction massive de la vie en général y compris humaine. C'est la violence de la guerre impérialiste et néo-impérialiste aussi par les institutions mondiales (OMC, FMI, Banque mondiale, OTAN...) qui sévit partout. La riposte islamiste n'est qu'un autre impérialisme qui se constitue. Dans un camp comme dans l'autre, c'est l'anéantissement de l'existence, de sa souveraineté, de son partage, de son commun... qui règne. C'est l'état du monde de la domination, de l'exploitation, du meurtre, de l'écocide...qui se perpétue et se fait de plus en plus puissant. Nous ne pouvons que nous lier face à cela aux insurrections anti-capitalistes, aux guerres populaires, au camp de l'action directe... La paix ne saurait qu'instaurer les impéralismes mieux encore. Elle ne serait pas une paix, mais une guerre continuée par d'autres moyens. Sans attaquer l'ordre mondial de destruction, nous en resterons toujours à la perpétuation de notre servitude, de notre désespoir, de notre mort et de celle de la vie dans son ensemble à court, moyen et long termes. L'amour de l'univers et d'une humanité libre et solidaire nécessite donc des foyers de guerre. C'est malheureusement inéluctable. Cela exige une affection armée. Mais quels sont les fondements pratiques nécessaires de cette guerre populaire planétaire ?

Mon corps est comme un tambour de feu

Mon corps est comme un tambour de feu. La tension s'y vit constamment par la lutte, par l'amour. Il y a des musiques d'insurrection, de feu, d'attractions charnelles, d'affection vive... Cette musique se fait vie. Elle fait vivre.

La guerre ne fait que commencer

Il est en guerre contre l'Afghanistan, contre l'Irak, bientôt peut-être contre l'Iran... Il est à la base d'un des plus importants génocides de l'histoire : génocide commis contre les Indiens dont les conséquences se poursuivent encore aujourd'hui. Il fut aussi un État d'esclavage contre les Noirs particulièrement dont les effets continuent de se vivre. L'État américain est un état de terreur, d'impérialisme, de colonialisme, de capitalisme. C'est un État meurtrier, sanguinaire. Il exporte une civilisation qui se base sur la destruction générale de la vie autant naturelle qu'humaine à des fins d'accumulation de pouvoirs et de capitaux individualisés par la force, par la contrainte, par une violente propagande... Cet État est la première menace contre l'existence. Si nous voulons contrer cet État et espérer vivre souverainement, nous devons combattre par la guerre populaire. C'est cette guerre qui se vit par moments dans les insurrections anti-capitalistes dans les pays en guerre. C'est cette guerre qui se vit dans la déclaration récente d'indépendance des peuples indiens Lakota qui affirment qu'ils ne feront plus partie de l'Empire américain. Nous devons soutenir les insurrections populaires à travers la planète comme nous nous devons d'appuyer les Indiens dans leur processus d'émancipation pour contrer et potentiellement détruire le pouvoir néo-totalitaire d'un Empire qui sévit partout comme empire américain et plus généralement comme empire capitaliste, impérialiste, colonialiste ou néo-colonialiste, empire qui unit plusieurs États aux intérêts convergents comme ceux qui composent le G8 : le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, le Canada, et la Russie. La guerre ne fait que commencer.

2007-12-24

à toi, aussi...

Cette nuit, j'ai habité ta démesure. Nous sommes d'infini comme une rencontre affirmée faite de deux démesures, de démesures plurielles. Nous sommes des orages. Nous sommes, tout comme Nietzsche, ''de la dynamite''. Que nous éclations en commun ou ailleurs, nos chairs se taillent ensemble. Nous nous embrasons, même à distance comme tu dirais sans doute toi-même. Sublime souveraine... Tu participes aussi de mon cheminement vers la souveraineté. Tu es un défi terrible tout en même temps qu'une beauté d'amour. Ma chair naît aussi de ta chair. Incandescence affirmée de créations communes, de moments d'intensité partagée, d'éternité retrouvée dans l'inspiration vitale...

je ne te quitte pas là-dessus, car tu es en moi, tu demeures

De l'histoire et de l'écriture

Je suis d'enfance et de résurrections. Je suis de morbidité et de maladie. Je suis de contraintes et de révolutions. L'histoire de la vie et de la mort me traverse de toute intensité. L'écriture qui surgit en est le témoignage ultime.

Terre souveraine

Terre de nos vies, de nos chairs, de nos langages, de nos créations, de nos musiques, de nos chants, de nos poèmes, de nos danses, de nos cris...

Terre de souveraineté...

Terre souveraine des astres, du soleil, de la lune, des vents, des orages, des pluies...

Terre d'elle-même...

Terre des arbres, des champs, des végétaux, des fleurs, des lacs, des montagnes, des mers, des forêts, des bêtes, de la vie...

Terre sauvage aux accumulations de capital et de pouvoir, aux États, aux lois, aux polices, aux idéologies...

Terre demeurant sauvage...

Terre de morts...

Terre de vie...

à toi

à toi

La déchirure de ma vie : cracher mon corps tout entier... Dans le vertige de la perte, je retrouve l'univers extasié. Je veux délirer avec toi jusqu'à ce que le brasier de la folie se généralise. Tu es une insurrection vive qui me brûle. Je suis incendié. Je veux bien servir de chair à ton inspiration et crever dans la tienne. Je ne me conserve que de moins en moins. La vie m'est donnée dans l'instant foudroyant. L'éclair me fait exister et me tue. Nous portons ensemble l'incandescence de l'orage. Nous faisons jaillir le sublime de l'abîme, naîtront des formes qui donneront vie. Nous enfantons ensemble.

''Nous autres méditatifs-sensibles, sommes en réalité ceux qui produisons sans cesse quelque chose qui n'existe pas encore : la totalité du monde, éternellement en croissance, des appréciations, des couleurs, des poids, des perspectives, des degrés, des affirmations et des négations''.

- Nietzsche

La lumière jaillit toujours des lunes de nos présences, de nos amours, de nos corps. Nous nous embrasons dans la neige malgré la pollution.

Invocations parfois réalisées...

Des forêts, des feux, des tambours, des corps nus dansant...

Célébrations sauvages...

Il nous faut faire jaillir la scène sauvage, sublime, cruelle, tragique...

Qu'importe à quel endroit, je veux bien y aller et la faire exister et toi ?

t'embrasse sauvagement,
te sens en moi,
du natif et de l'enfantement...

2007-12-22

brûlé de l'extase et de la mort

Je suis transi par la présence. Je suis détruit par l’absence. Je suis dépendant de l’intensité qui me traverse. Exister de fulgurances, car trop ressentir la morbidité du calme, de la paix... I want to be destroy by the ultimate fire on, of my sens.

2007-12-15

En attendant les insurrections triomphantes...

En attendant les insurrections triomphantes...

Je suis comme une poésie enragée, comme une forme de vie en révolte.

Je n'écris plus de vers. Je ne les sens plus.

Je suis dans l'exaltation de la liberté.

J'éclate.

Ça surgit de toute ma chair.

Je traîne par ailleurs le passé comme un boulet.

Quand éclatera-t-il ?

Il y aurait les aurores des insurrections. Je les vivrais comme des moments de ruptures qui porteraient l'éclatement dans des créations communes historiques.

En attendant, je vis, j'écris, je dis et parfois je gueule.

Ma vie se poursuit en attendant les jours de grèves si possibles sauvages.

La domination mine. Elle est toujours là pour me rappeler à l'ordre.

Le désoeuvrement du désordre saurait y faire surgir les événements, les situations passionnelles.

L'existence contrainte tue l'ivresse de vivre.

Mais, nous savons encore nous faire sauvages.

Nos corps rêvent d'épouser la souveraineté guerrière des révolutions permanentes.

Les fêtes qui surgissent spontanées nous annoncent ce que pourraient être les ruptures continues, les brèches qui ne seraient plus colmatées.

Elles nous révèlent ce que seraient les mouvements d'extase historique qui se vivraient contre les déterminations poursuivies, reproduites.

Les frontières du monde se doivent d'éclater pour que la vie s'écrive dans le concret belliqueux des désirs sociaux accomplis.

Pas de victoires certaines, que des espérances renouvelantes qui parfois surviennent !

Nos aspirations créatives sont infinies.

L'Eros sait se faire incendiaire.