2008-03-31

autour des commentaires écrits à la suite du texte sur le 28 mars

Comme vos commentaires étaient en général réactionnaires sauf un (qui a été publié), je ne les publierai pas sur mon blog. Vous souffrez du manque d'autocritique. J'ai écrit au ''nous" m'incluant dans la position. Mais, ce n'est pas suffisant pour vous. Je vous dirais que si c'est cela ''Québec'', je n'ai aucune envie d'y aller de toute façon.

Dans d'autres commentaires tous aussi vides de contenu argumenté, certains se plaignent de censure. Mais sachez que les insultes, menaces... me semblent pires que cette censure. De toute manière, il est très évident que ces commentaires visent à faire taire le gnome, ce qui serait une censure nettement plus générale. Il est par ailleurs évident que vous souffrez d'un manque d'humilité, d'acceptation de la critique, de capacité à réfléchir sur vos limites et faiblesses... Ce n'est pas étonnant que le mouvement révolutionnaire soit si faible.

En passant, je ne suis pas du PCR et sans doute encore moins de la NEFAC.

Nous ne sommes pas principalement là pour nous faire des amiEs, mais pour oeuvrer à la révolution sociale !

Néanmoins, dans l'isolement et l'impuissance collective, rien n'est possible. Le capitalisme continue et son impérialisme, les guerres, la destruction des vies, de la vie... À tous les jours, nous constatons que nous sommes minéEs à devoir observer tous ces phénomènes et notre paralysie. Tout cela devrait nous amener à réfléchir et à agir autrement, mais il faudrait commencer par accepter ce constat désespérant. Il est essentiel pour dépasser notre incapacité. L'humilité de cette compréhension nous est nécessaire.

Sans un soulèvement de masses, tout tombe en décrépitude. Les morts s'accumulent. Les espèces disparaissent. Nous en sommes responsables immédiatement, même si ce sont les puissances qui nous exploitent qui engendrent cette dévastation. Mais, celles-ci nous traversent aussi.

2008-03-30

28 mars 2008 à Québec : le souvenir catastrophique d'une manifestation de l'insignifiance, d'une marche pacifiée par la gauche

aux sévices d'ordre de la manif du 28 mars 2008, au petit leader de la FTQ

Si nous admirons la photographie, la commémoration du 28 mars 2008 des émeutes contre la conscription en 1918 fut un franc succès. Il ne s'est pourtant rien passé. Les cadavres de 1918 doivent tourner en vrille dans leurs tombeaux et leurs ''âmes'' médire de leurs descendantEs. L'opposition à la guerre n'est aujourd'hui qu'histoire de manifestations d'impuissance et de slogans parfois guerriers. Nos paroles n'ont pas d'enracinement concret. Les guerres se perpétuent. Nous nous en chagrinons, mais nous ne semblons pas prêtEs à réellement et efficacement nous y opposer. Le capitalisme reproduit l'état permanent de guerre au niveau mondial. Mais nos actions s'y intègrent dans leur insignifiance. Aimons-nous à ce point la destruction, le sang, la misère... ? Qu'est-ce que nous attendons pour nous insurger ?

Vers un 1er mai révolutionnaire en 2008

Le jour du 1er mai 2008, nous affirmerons haut et fort notre rupture avec ce monde qui perpétue notre exploitation, les guerres impérialistes, notre précarisation, la répression supposément ''sécuritaire'' (à travers entre autres les ''certificats de sécurité''), le racisme institutionnalisé, la violence et la domination contre les femmes, la destruction de la vie dans son ensemble : le capitalisme, le patriarcat, les États... Alors que les syndicats et les partis électoralistes tenteront de faire dériver le 1er mai comme tout le reste vers l'insignifiance du 3 mai comme de tous les autres jours de l'année, nous exprimerons notre refus des compromis qui nous minent, qui nous enterrent, qu'il n'y a pas de réformes souhaitables à long terme, que la révolution est la seule solution !

pour plus de détails organisationnels, vous pouvez lire le tract officiel à

• Version française:
//ledrapeaurouge.ca/temp/1ermai2008_tract_fr.pdf

vous pouvez aussi écrire à l'adresse officielle à
1ermai2008@gmail.com

Une fois de plus sur le mouvement communiste révolutionnaire

à l'occasion d'un débat qui se perpétue entre le Parti communiste révolutionnaire et la NEFAC

Pour être effectivement populaire, un mouvement révolutionnaire doit se composer dans la pluralité des humainEs qui le font exister. En acceptant les différences qui nous traversent, qui fondent nos modes de vie, nos désirs... Une seule organisation qui tend à la centralisation par sa forme parti centralisé ou par sa plateforme qui s'impose (ainsi qu'à travers ses représentants comme leaders informels) ne répondra jamais à l'existence d'un mouvement multiple qui correspond aux aspirations et aux inclinaisons d'existences qui se font plurielles. Seules peuvent nous unir les iniatives de ruptures, de pouvoir populaire (d'autogestion par exemple), de confrontration avec la domination dans toutes ses formes, dans les espaces libérés, dans le mouvement qui les unit, dans la généralisation de la destruction de la propriété concentrée, des rapports patriarcaux, de l'exploitation de notre travail, salariale principalement à notre époque, des unités de pouvoir de domination... Seul un mouvement révolutionnaire qui sache s'unir dans ses différentes composantes peut répondre à l'organisation de nos révoltes, de nos créations, des manifestations insurgées de la guerre populaire contre le capitalisme, l'impérialisme, le patriarcat, des États et autres institutions politiques qui chapeautent l'unité des formes de notre domination. Un mouvement révolutionnaire sera diversifié et devra se conserver dans une ligne politique claire qui s'attaque à l'ensemble des pouvoirs qui nous intègrent à l'exploitation généralisée, qui nous minent. La diversité et l'orientation clairement révolutionnaire sont absolument essentielles à la pratique du mouvement révolutionnaire. La révolution est la seule solution. Le communisme crée le commun partagé dans l'opposition à la concentration du pouvoir de dominer. La pluralité de cette révolution fonde notre liberté.

2008-03-11

S'unir et combattre, mais pas n'importe comment : le mouvement communiste révolutionnaire

Notre état de fait historique est l'état de notre exploitation, de notre domination, de la discrimination... Le système de la domination globale, c'est la guerre permanente. Cet état de guerre s'exprime plus directement en Afghanistan, en Irak, en Colombie et dans plusieurs autres zones du monde. Nous sommes dans l'impuissance de notre répression. Nous ne possèdons que très peu ou rien du tout. Le tout est possédé et administré par ceux qui détiennent les moyens de production, des entreprises aux institutions politiques. Devant cette situation, nous ne pouvons que nous élever ensemble contre les fondements de ce qui nous mine. Nous confortons notre asservissement en réformant le monde de la domination. Dans ce cadre, les syndicats, la gauche institutionnelle... c'est aussi notre servitude. Seules des initiatives qui communisent dans le prolongement du mouvement révolutionnaire mondial peuvent nous faire réellement sortir de cette soumission. Seules des actions continuent contre les organes de l'exploitation fortifient notre pouvoir. Peu importe l'organisation qui poursuit cette guerre populaire prolongée, ce qui compte, c'est le mouvement de la révolution. Nous unir dans une vaste campagne anticapitaliste, anti-impérialiste et révolutionnaire nous est plus que nécessaire. Les actions parcellaires sans mouvement révolutionnaire mènent à notre perte. Un mouvement révolutionnaire sans actions directes de ruptures, d'appropriation, de pratiques du pouvoir... ne peut être que symbolique. Les symboles seuls n'ont jamais cassé l'ordre social dominant. Nous devons tout à la fois agir et poursuivre une ligne politique communiste de mouvement qui soit juste, efficiente, qui puisse se généraliser. Attaquer la domination et savoir se défendre face à la répression, s'approprier ce qui nous nourrit, ce qui nous fait vivre, ce qui nous instruit... et détruire les agents de monopolisation du pouvoir, se vivre en commun dans l'insurrection du vivant qui s'exprime en nous et défendre et laisser être la vitalité de la biodiversité, ce mouvement est actuel et historique. Il peut être de l'instant comme il est de l'histoire.

L'exploitation, c'est la destruction.

Le communisme et la liberté, c'est la vie.