Parce que sous les figures de Bush, Harper et Calderon, c’est un système continental qui se vit, qui se poursuit à tous les jours, qui nous exploite, qui nous réprime, qui dévaste la vie en général. Ce système continental est un point central du système capitaliste mondial. Ce monde structuré globalement est oligarchique, dominé par les intérêts privés de quelques capitalistes, peu nombreux, qui gouvernent nos vies à chaque instant. Du travail comme exploitation à la consommation, leurs profits se maximisent. Leur croissance est exponentielle. Leur pouvoir l’est tout autant. Même les manifestations anticapitalistes dans le cadre de leurs événements sont encerclées, régulées, par les États, leurs armées et leurs polices, qui règlent la cadence de notre répression, qui surveillent, conservent et reproduisent leur sécurité et leur prospérité (d’où entre autres le PSP, Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité, voir entre autres http://www.psp-spp.com/
pour une information critique concernant ce projet d’intensification de la répression et de l’exploitation). Continuer à nous présenter là où ils nous attendent, c’est perdre à tout coup malgré les minces gains sous forme de mesures sociales qu’ils accordent sous la pression exercée par nos luttes.
La vitesse imposée à nos vies par le capitalisme, par l’urgence de travailler, par nos besoins dépendants, nous conduit assurément vers notre asservissement. Avant qu’ils aient tout détruit, il nous faudra rompre. Mais comment pouvons-nous envisager collectivement et globalement cette rupture ? Comment réimposer notre présence, notre pouvoir, nos solidarités ? Comment affirmer nos vies contre leur domination ? Comment en finir avec le capitalisme ?