Je ne peux vivre sans aimer dans toute l’ardeur de vivre par laquelle mon ventre est saisi.
Dans cet espace d’extase, je ne peux vraiment me contenir. Tout me conduit vers la renaissance exaltée. Je ne cesse d’aimer et d’écrire.
Je suis dans la très haute aspiration à l’azur, à la passion. Je n’arrive plus à me contraindre. Je ne peux plus me concentrer sur mon exploitation. Je ne peux plus me laisser totalement dominer.
Tout est vitalité démesurée.
Je ne conçois pas la politique séparée de cette vie vraiment affirmée, du communisme de l’intensité sauvage, insoumise, intersubjective, charnelle…
Nous y vivons de nos désirs exaltés et concrétisés comme plaisirs souverains de vivre.
Les énergies du vouloir-vivre, de la volonté de puissance, s’y intensifient, s’y condensent, s’y créent en se matérialisant en productions existentielles, sociales, politiques, esthétiques… toujours pleinement historiques.
L’histoire s’y renouvelle, s’y vitalise, s’y incarne, s’y reproduit comme création continue malgré l’étendue des déterminations toujours actives.
La déprolétarisation par l’insoumission générale contre nos conditions de détermination et la communisation à travers l’élargissement des espaces/temps de la guerre révolutionnaire comme production commune
http://gnomecommuniste.blogspot.com/2007/02/la-guerre-rvolutionnaire-est-peine.html
Produire le Parti, fusse-t-il celui prétendument de la classe, et l’État comme son achèvement, c’est participer à la création de la médiation qui nous dominera (l’instance de représentation/gestion générale…), c’est perpétuer l’exploitation de la vie en général et de notre vie exploitée en particulier.
Toute médiation dominatrice a besoin de ses agents de reproduction qui s’opposent à la communisation.
1 commentaire:
Salut ! J'aimerais savoir ce que tu penses des luttes de libération animale et comment t'intègres ça dans tes perspectives ou au quotidien. Super le blogue, merci !
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