2007-05-02

Réflexions autour du 1er mai 2007 et des courants politiques qui l’ont animé


En hommage à nos camarades
qui ont occupé la FTQ
sauvagement répriméEs
par la police syndicale, les flics officiels
et décriéEs par des réformistes parmi nous


Nous assistons depuis quelque temps à la riposte des courants actuels réformistes de l’anarchisme. La plupart des gens qui tentent à travers l’anarchisme de renouveler les pratiques et les discours de ruptures révolutionnaires se font marginaliser, intimider, taxer de noms aussi peu définis dans le contexte qu’ultra-gauche, postgauche… Comme Hors-d’Oeuvre le souhaite, nous voyons plusieurs tendances mainstream de l’anarchisme défendre les appareils d’intégration capitaliste, les agences de collaboration, que sont les syndicats, les organisations de défense de droits, plusieurs organisations communautaires… Une large partie du mouvement anar se fait ainsi récupérer et tente de plus de faire la loi dans le milieu.

Devant cela, plusieurs personnes sont tentéEs d’adhérer au PCR qui fait beaucoup moins de compromis avec ce réformisme qui a toujours tué le mouvement révolutionnaire, mais qui néanmoins poursuit l’histoire bureaucratisante et tyrannique du Parti : celui qui commande, celui qui dirige…

Ces deux tendances qui sont l’avant-garde du milieu militant radical actuel nous plongent et/ou nous plongeront dans des culs-de-sac.

Si nous voulons réinscrire socialement la perspective active de véritables foyers de luttes de ruptures, potentiellement révolutionnaires, il va falloir rompre avec cette misère ambiante, ne plus marcher dans la parade : cette parade si bien vécue dans la morosité de la manifestation du 1er mai.

Hier, l’action en rupture s’était la manif-action de 12h12. Même si elle n’a pas été une réussite absolue, elle aura réussi à faire en sorte que les gens se positionnent. Nous savons un peu plus maintenant qui actuellement est déterminéE, qui porte la rupture au présent.

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