La gauche, syndicale en particulier, a le même horizon que la droite capitaliste. Les patrons et les gouvernements exploitent et la gauche ainsi que les syndicats essaient de gérer les conditions de l'exploitation. C'est toujours le même mouvement vers l'exploitation généralisée. À peu près rien ne sort de cette condition. Même le syndicalisme de combat (au Québec : ASSÉ, RSTT...) s'inscrit dans cette perspective qu'elle ne fait souvent que reproduire malgré ces pratiques d'action plus directe. Dans ce cadre, pas étonnant que la droite plus efficace, pragmatique et surtout plus puissante, ne cesse de triompher. Il serait temps de reprendre une réflexion fondamentale sur les conditions des actions de ruptures avec l'économie globale spectaculaire-marchande, financière... À certains endroits du monde, il existe encore des grèves générales d'envergure insurrectionnelle, des occupations, des blocages, des réappropriations de terres, d'usines, d'entreprises, de bâtiments, de moyens de vivre et de produire... Il me semble que cette perspective demeure une des seules significatives dans la guerre populaire contre le capitalisme et la domination en général.
Ici au Canada, à peu près seuls les Mohawks et autres insurgéEs natives semblent pratiquer ces actions de façon récurente. Ils font vivre ce qu'est une réelle guerre du peuple dans ce territoire colonisé en anglais comme en français.
Insurgeons-nous sauvagement !
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