2007-04-04

Pour une grève sociale générale et illimitée

L'hideux capitalisme, cette arme de destruction massive qui détruit tout sur son passage, qui nous exploite partout..., est au pouvoir encore plus visiblement au Québec. Le patronat et la chambre de commerce ont pris encore plus de pouvoir au parlement. Mais c’est juste le prolongement du travail mondial de dévastation que nous vivons depuis trop longtemps. Nous avons l’évidence brutale de notre existence sociale devant les yeux plus que jamais. Allons-nous nous y enfoncer ou enfin nous organiser pour combattre massivement, généralement et sans merci contre cette puissance globale qui nous mine ?

Dans le milieu étudiant, l’ASSÉ prépare une grève générale en cas de dégel des frais de scolarité. Nous l’appuyerons certainement, mais nous en profiterons pour élargir la lutte d’un point de vue révolutionnaire contre les fondements du capitalisme, des États, du patriarcat et des autres structures de domination mondiale dont font partie les écoles institutionnelles comme organes de reproduction de cette société d’exploitation généralisée.

Dans le milieu du travail, les syndicats sont d’une mollesse et d’un étroit corporatisme qui anéantissent toute possibilité de combats vraiment plus intenses, aux visées radicales et qui attaquent le fonctionnement même de l’économie politique. Ces syndicats se sont constitués comme les écoles comme des organes de reproduction de la domination. Ça sera aux travailleuses/travailleurs de reprendre la lutte révolutionnaire et de s’organiser en comités, en conseils... en reprenant le pouvoir directement contre leur encadrement bureaucratique/gestionnaire.

Dans les autres milieux sociaux, les luttes sont inefficaces également à force de compromis, de lobbying, d’intégration pacifiante...

Il apparaît qu’il est temps de repenser l’ensemble de nos luttes et de les recommencer sur des bases plus larges, plus combattives, en perturbant plus les circuits économiques en les paralysant par des grèves, en les détruisant par l’expropriation des propriétaires et la reprise en charge des moyens d’habitation, de production, de diffusion...

Un début serait de s’organiser sur la perspective d’une grève sociale générale qui unirait les étudiantEs, les travailleurs/travailleuses, les sans-emploiEs...

Celles et ceux qui seraient intéresséEs par cette possibilité sont conviéEs à écrire à communisation@yahoo.ca pour voir à nous organiser ensemble, en créant l’organisation de base de mobilisation pour la grève sociale générale et illimitée.

Aucun commentaire: