2007-05-12

Du monde de la droite à l’insurrection sauvage

Nous pouvons penser que la conjoncture droitiste qui voit s’étendre et se rendre de plus en plus visibles les mécanismes de la domination, de l’exploitation, de la répression..., peut être aussi l’amorce de ruptures nouvelles dans un système mondialisé qui rend difficilement vivable, imaginable et réalisable un aménagement par la gauche. La gauche sociale et politique est en déroute et pour les êtres qui tendent vers la transformation radicale, l’insurrection, la révolution… ce n’est pas une si mauvaise chose. L’Argentine du capitalisme intensifié (néolibéralisme intensifié pour certainEs), du saccage social… a connu son insurrection massive en 2001. La beauté incendiaire y était toute aussi intense, les moments de la guerre sociale se vivaient quotidiennement, la vie y était de brèches qui permettaient la réactivation d’un pouvoir social en excès face aux impératifs des dispositifs de domination. Le moment actuel français voit aussi la réapparition émeutière qui vit des incendies de la joie armée. Ne nous laissons pas re-contraindre ou désespérer, laissons s’activer l’esprit de la commune insurrectionnelle.

Que nos désirs/plaisirs communs insoumis vivent ! Que la rupture sauvage s’actualise et s’étende !


6 commentaires:

Anonyme a dit...

Salut !
La solution n'est pas exactement celle là.
La paix doit reigner, même en ce moment. La révolte se fera par les livres, la révolte se fera par la culture, la révolte se fera et doit se faire par chacun de nous qui ouvre ses yeux

Le gnome a dit...
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Le gnome a dit...
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Le gnome a dit...

Quelle paix peut régner à l'exception de la pacification comme ultime forme de domestication qui passe aussi bien par les livres que les autres types de dressage pratique et idéologique : du monde de l'exploitation généralisée ?
Votre commentaire est d'un idéalisme typiquement philosophique et naïf. Bolivario, ça vient de cette nouvelle forme d'états prétendûment révolutionnaires qui portent le nom de révolution bolivarienne ?


Il y a des livres qui portent à une réflexion révolutionnaire certes. Mais la révolution se vit dans l'immédiateté de nos vies communes pas dans une distanciation livresque continue.

Je connais trop en tant que catégorisé intellectuel ce que comporte d'aliénation la vie littéraire.

Quelle culture révolutionnaire qui casse la spectacularisation/institutionnalisation culturelle ? Même la culture anarchiste tend à devenir une mode culturelle, à être récupérée, à faire partie d'un monde qui la reprend comme faisant partie d'une réalité qui se meurt de notre non-vie, de notre passivité, de notre conformisme, des micro-cultures parallèles qui s'inscrivent en parallèles dans la trame principale d'une vie réifiée.

Anonyme a dit...

Le désespoir de la paix amène a la mort et celui qui ne souhaite que la mort ne mérite que la mort.


Espérons que les idéaux portent encore, car ce que je vois ici bas c'est la démission d'idéal, qui a fait les défaites des gauches de tous les pays. Et là où l'on voit que celà réussi, alors on peut être sûr que c'est l'idéal qui l'a porté.

Anonyme a dit...

Les anars se portent bien, merci.

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