2008-04-25

La grève n'est pas un droit, mais une nécessité

Dans ce monde d'exploitation généralisée, de destruction écologique, de guerres, la grève n'est pas un ''droit'' référent à un État qui légifère, mais une nécessité. L'interdiction des grèves n'est qu'une des conséquences d'un système capitaliste globalisé qui se fait de plus en plus totalitaire à l'échelle globale. Arrêter le cours normal de cette course aux profits concentrés et aux pertes massives est notre responsabilité première d'humainEs qui luttent encore pour plus de liberté, de partage, d'égalité.

L'État capitaliste nous interdit de nous révolter ou nous réprime, c'est l'histoire générale de nos vies. Les syndicats sectorialisent nos combats, les domestiquent, les conduisent vers l'impuissance. C'est l'histoire du syndicalisme comme garant de notre exploitation. Lutter en priorité pour le droit à la grève sans remettre en question le syndicalisme, c'est taire l'urgence de se défaire des cadres généraux qui balisent notre existence exploitée. Dire ''qu’il existe une alternative libertaire révolutionnaire et combative pour tous les travailleurs et travailleuses qui exigent le respect et des conditions de vie décentes de leur patron'' sans mettre l'emphase sur la nécessité d'abolir le patronat, c'est entretenir encore une fois l'illusion funeste d'un capitalisme à visage humain, d' ''un patron gentil''.

L'existence même du fait de vivre et de la vie est en péril, la révolution est plus que jamais la seule solution ! La grève générale, sauvage et insurrectionnelle en est le commencement !

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