La guerre révolutionnaire est à peine commencée 2e partie
Car le personnel et le politique s'enchevêtrent souvent, j'ai pensé écrire ce texte qui raconte comment je suis devenu révolutionnaire
Car si le prolétaire peut être un sujet d’analyse et un sujet de représentation (nous y reviendrons), il est d’abord une existence concrète et chaque fois singulière comme toute forme de vie
Nous en avons assez de contempler notre misère. C’est pourquoi nous ne voulons plus être des prolétaires. Nous en avons assez de taire nos débordements dans l’alcool, dans la drogue, dans nos névroses multiples. Nous voulons briser nos chaînes. Nous voulons vivre l’insurrection dans nos désirs, dans nos chairs, dans nos amitiés, dans nos mondes sociaux, dans la vie en général. Nous voulons détruire la propriété et l’autorité. Nous désirons vivre souverainement. Nous refusons d’exister contraintEs, mesuréEs, marchandiséEs… Nous ne voulons plus nous soumettre à la temporalisation imposée. Nous souhaitons faire corps avec l’extase de ce qui est ardeur dans le vivant. Nous voulons baiser la vie et être baiséEs par elle.
Du capitalisme qui nous exploite, des États qui en maintiennent les conditions, des syndicats qui nous gèrent tout autant… les déterminations se multiplient qui nous cernent, qui nous font. Y’en a marre !
C’est pourquoi seule une insurrection générale triomphale, visant la destruction de cet état de domination et de ses différentes formes de concrétisation, peut nous permettre de créer au-delà, de transformer nos vies dans le sens d’une souveraineté commune et individuelle, de produire la communisation comme réalisation de l’immédiateté sociale des individuEs, comme commune révolution permanente de l’existence, comme création continue...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire