2007-12-24

à toi, aussi...

Cette nuit, j'ai habité ta démesure. Nous sommes d'infini comme une rencontre affirmée faite de deux démesures, de démesures plurielles. Nous sommes des orages. Nous sommes, tout comme Nietzsche, ''de la dynamite''. Que nous éclations en commun ou ailleurs, nos chairs se taillent ensemble. Nous nous embrasons, même à distance comme tu dirais sans doute toi-même. Sublime souveraine... Tu participes aussi de mon cheminement vers la souveraineté. Tu es un défi terrible tout en même temps qu'une beauté d'amour. Ma chair naît aussi de ta chair. Incandescence affirmée de créations communes, de moments d'intensité partagée, d'éternité retrouvée dans l'inspiration vitale...

je ne te quitte pas là-dessus, car tu es en moi, tu demeures

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