2008-05-13

en continuité du texte Entre le capitalisme et Hors-d'Oeuvre : misère et destruction

Ils sont pour le travail. Ils veulent que nous travaillons dans leur cadre autogestionnaire.

Nous combattons le travail pour vivre, nous vivre et nous aimer, nous activer librement, créer...

Ils sont pour le langage comme institution du symbolique.

Nous comprenons trop les compromis quotidiens avec cette organisation pour vouloir la reproduire. Nous voulons casser la médiation pour nous vivre pleinement comme corps d'émergences, de désirs, de respirations de la beauté non-verbale et non-écrite de l'univers du vivant et du non-vivant...

Ils défendent l'institution de la musique comme probablement des arts en général.

Nous vivons les sons et les réceptions de nos sens d'autant mieux qu'ils ne sont pas enrégimentés par des règles hiérarchisées, des normes esthétisées... que sont ces institutions.

Ils aiment la pacification et l'arraisonnement civilisationnels.

Nous nous voulons sauvages comme la vie quand elle se libère de la civilisation qui la dresse, la compresse, la tue.

Du primitif en nous comme de l'air qui émerge comme du nouveau vital et passionnel !

Nous sommes les barbares de l'ordre de l'histoire qu'ils défendent. Nous casserons leurs cadres comme nous briserons la domination.

Leurs mondes font nos enterrements.

La vie en nous et autour de nous est en insurrection.

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