2008-12-25

de la libération, de notre émancipation commune

Je fus fondé d’exploitation, de labeur, d’imposition sexuelle, de mésestime de moi-même, de soumission... Je me suis fait dans la compréhension de cet état qui se perpétue dans toutes les structures sociales d’un monde capitaliste, patriarcal, civilisationnel, autoritaire de mille et une façons… Jusque dans mes viscères, j’en suis colonisé. J’essaie de transformer cette appréhension en lutte contre la colonisation par la domination dans la multiplicité des sphères de l’existence. Je suis du soulèvement. Je suis de la libération. Je suis de notre émancipation commune.

2 commentaires:

winston a dit...

"N'être ni rat ni déprimé, c'est construire un temps autre que celui auquel l'Etat, ou l'état de la situation, nous assigne. Donc un temps impossible, mais qui sera notre temps."
Alain Badiou / De quoi Sarkozy est-il le nom

http://lesilencequiparle.unblog.fr

Anonyme a dit...

Ta sensibilité, tes mots, tes pensées... n'oublie pas de les exprimer, de garder ce point de contact avec toi même. Te voir à travers tes mots me manque... Que ressents-tu ? Que vis-tu? Qu'est-ce qui te déchire? Quelles émotions t'habitent? Quels bouleversements te transpercent? Quelles réalités de mutiles?
Sans rationaliser, garoche-moi des mots, lâche l'émotion.
Tu m'manques... pis j'suis heureuse de t'savoir là-bas... dans ces constructions ( et déconstructions), dans ces luttes..., dans ces espaces de rage et de vie.... de morts, de conscience, d'éveil.