2008-06-12

la volupté du vivant contre la civilisation

Que la volupté du vivant brûle la maîtrise qui mine, détruit ! Que se brise le principe d'individuation ! Que l'univers m'emporte dans son existence !

Je suis en désir d'harmonie, mais je connais trop l'état de guerre.

J'ai besoin de forêts, de feu et d'amour.

Je veux être ressaisi par la vie qui palpite dans son oxygène et combattre pour la préserver, contribuer à la faire exister.

La ville est un espace de mortalité, un cimetière progressif. Je suis si triste dans ce désert d'asphalte, de béton.

La destruction de la domination doit s'engendrer du vivant, du communisme de l'exaltation et non de notre tristesse, de notre néant d'être, de notre désespoir.

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