Le communisme moderne s’est tari par la bureaucratie, par le rigorisme, par l’autoritarité (le régime de l'autoritaire multiforme), par le compromis syndicaliste et réformiste en général avec des limites semblables dans son versant anarchiste. Il s’est définitivement effondré avec le Mur de Berlin. Même s’il y a certaines survivances.
Il y a eu l’émergence des contre-cultures dans les années 60 et 70 qui ont voulu prendre la place, mais qui ont pris leur place dans le monde capitaliste, dans le monde de la consommation, dans le party (dont le technival est l’apothéose), dans l’alternative au sein du système planètaire, dans l’Empire mondial. Même couvert de discours ultra-radicaux et de squats illégalistes, c’est le monde du divertissement (qui nous distrait des préoccupations fondamentales, des réels problèmes, qui nous isole du monde, des luttes…) qui s’est généralisé. On se divertit constamment même en prétendant à l’autonomie. On ne refuse pas le travail en faveur de d’autres légéretés sans réfuter la guerre.
Si la guerre ne fait que commencer, il va falloir s’en donner les conditions. C’est aussi cela que j’essaie de repenser et de refonder en analyses et en pratiques à travers entre autres La guerre révolutionnaire est à peine commencée.
Mais autant la guerre ne fait que commencer autant sa pensée ne fait que commencer à naître.
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