2008-06-01

des corps en insurrection

par le gnome et pissenlit

Corps étouffé de civilisation, corps qui se révolte dans les cadres de béton, maladies d’une chair d’asphalte

Corps enivré, corps naturé, corps sexuel, corps dansant

Cosmique fusion avec la terre, le corps existe dans le vivant

Ma chair est volupté dans ses vibrations

L’univers fait corps avec elle et lui fait l’amour

Le corps s’extasie à travers lui et manifeste la puissance qu’il lui procure

L’histoire est rompue dans l’instant de la fusion

Elle brûle tous les dogmes imposés et assimilés comme naturels

La forêt fait de nous des enfants de lumière, sous un soleil extatique nous renaissons

Grands comme des astres en délires

Nous délirons comme des festins du vivant, de vie pulvérisée et manifestée

Nous luttons sauvages contre la domestication

Nous sommes à la recherche du naturel non brimé, non assujetti au
« pouvoir supérieur » de l’homme

Nous sommes, je suis, dans la découverte de la jouissance du vivant non dominée

Dans l’expérience concrète de l’expression de nos chairs respectées

Dans la manifestation de nos désirs abreuvés à leur source première

Dans la liberté de la diversité du vivant conscient et naturel

S’abreuver au corps de la céleste jouissance

Se nourrir, de part l’esprit et le corps, de la puissance affirmée

L’extériorisation de l’intérieur vif, allumé, interpellé et conscient

La profondeur qui pénètre

Dans le refus de tous rapports aliénants

Ici, la langue qui s’abreuve au jus de la sensation

Les sens comme capteur de l’énergie grisée

Celle-là même qui tente avec vigueur d’abolir toutes formes illégitimes de pouvoir

L’homme, la femme, vivement manifestéEs par leurs désirs communs et dissemblables, par leurs différences créatives

L’ouverture du corps

Corps béants tournoyant dans l’immensité de la terre respectée

Êtres du vivant rugissant et luttant contre le meurtre commis par l’homme

Viols de la grandeur, peur de la splendeur, assoiffé de pouvoir, éloigné…si loin, si loin de lui-même!

Aliéné

Dans la dévastation de la totale non-reconnaissance de la puissance du vivant

La forêt fait de nous des enfants de lumière, sous un soleil extatique nous renaissons

Grands comme des astres en délires

Nous délirons comme des festins du vivant, de vie pulvérisée et manifestée


Nous luttons sauvages contre la domestication

1 commentaire:

A.D a dit...

Salut gnome communisse,
beaucoup de choses qui ont l'air très bien, j'ai découvert ce blog en fouillant"communisation" sur google. Je reviendrai, c'est sûr.
Je voudrais signaler le blog "des nouvelles du front, en attendant la fin" et la revue End Notes(G.B.), un groupe suédois Riff-Raff et un blog encore : patlotch blog.Si toutefois...
Amical
A.D.