2008-06-12

en espérant le feu, l'embrasement, l'amour...

Je pleure de toute l'anxiété de l'enfermement dans ce monde vaste qui me domine. Je suis détruit d'une histoire d'oppression. Je suis miné par l'exploitation. Le stress traverse la famille de l'extérieur comme de l'intérieur. Je me sens perdu dans une existence pleine de prisons, de menaces. Je suis assujetti à l'état, au capitalisme, à l'impérialisme, au colonialisme... à la conformité. Je suis traversé par la tension qui fatigue, paralyse, mais parfois la rupture éveille, fait jouer et joie, la liberté de vivre se reconnaît, l'orgasme de l'univers revit, le bien-être de la fusion du vivant. Les dimensions de la domination sont infinies. L'extase, l'enivrement, la sauvagerie, la création... font les instants souverains. Le reste n'est qu'asservissement historique. Against history, against domination ! Que vive le vivant insoumis !

1 commentaire:

Hag Gasgun a dit...

J'aime bien tes textes poétiques remplis de vérité.
Je reviendrai te lire avec plaisir en attendant que ne meurent l'odieuse civilisation.

Hagouchonda