2008-01-02

Je crache ma vie, mais néanmoins...

Je crache mes poumons, les sexes violées, les ''bonnes'' familles qui cachent des cadavres, ma vie, la société... Je ne vis que pour un instant d'extase de vie, de guerre. Je ne vis que de ruptures. L'histoire me torture. Je ne vis que dans la brèche qui s'ouvre, dans l'intensité qui vient, dans le sang qui coule dans l'affirmation souveraine, dans la lutte. Que m'importe la structuration de l'existence si s'est pour m'y ennuyer, me faire blesser par ceux qui dominent, me détruire, y mourir. Je veux jouir de ma chair, aimer, être, me réjouir, sentir mes pulsations. Je veux émerger comme un volcan érupte.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Impossible de me défaire de tes mots et je ne le veux pas. Je les ressens tous profondément, intensément. À chaque fois, c'est un torrent d'émotions vives qui me bouleverse, me transperce, me traverse. Je le sens en moi qui s'infiltre et je ne peux faire autrement que tous laisser entrer. Mon corps est grand ouvert. Ouvert à la vie. Il est capteur d'intensité, blessé, extasié, enivré, passionné, bouleversé, perturbé, appelant la vie dans toute sa beauté, dans sa force réelle et puissante. Tu es le bouillonnement incessant des profondeurs de vies, des révoltes, des luttes, des cris, des maux, des joies, des amours effrénés, passionnés. Je te vois à distance aimer et combattre, je te sens à distance vivre de toutes tes parois, extasiées ou crevées, enflammées.

Et moi...

Je mange ta chair, je crache le feu.

Heureuse de te voir vivre, semble t-il, dans un jaillissement nouveau d'amour.